Les laboratoires de recherche disposent de crédits provenant de
sources de financement très diverses, qui amènent fréquemment les gestionnaires à
sinterroger sur la " fongibilité " de ces crédits ou, en dautres
termes, sur la liberté de les affecter indifféremment à tel ou tel usage.
Bien entendu, la liberté demploi des crédits par les
responsables dunité, qui sentend comme la possibilité de choisir
laffectation de leur dotation, sexerce dans le respect de lensemble des
dispositions réglementaires notamment dordre budgétaire et financier
qui simposent à létablissement.
Ainsi, dans la mesure où les matériels acquis par les laboratoires
participent au patrimoine de lorganisme, ils doivent être inscrits à
linventaire et faire lobjet dun suivi particulier. La maintenance, qui a
pour objet de préserver la valeur de ce patrimoine, relève normalement de
létablissement propriétaire.
Cest pourquoi les coûts dentretien et de réparation des
matériels utilisés par les laboratoires et affectés à la recherche par
létablissement qui les fait figurer à son inventaire doivent être supportés par
les crédits alloués par cet établissement propriétaire.
Néanmoins, si le CNRS nest pas propriétaire dun
matériel, il peut se voir attribuer, par convention avec létablissement
propriétaire, la responsabilité de détenteur-dépositaire de ce matériel. Le CNRS peut
alors financer des opérations de maintenance pour des équipements qui ne font pas partie
de son patrimoine.
Cest dans cet esprit que la note du 11 août 1998,
élaborée conjointement par la direction des finances et lagence comptable
principale, rappelle les principes applicables en la matière.
À lavenir, sagissant par exemple des unités mixtes de
recherche (UMR), il conviendra assurément denvisager comme mesure de
simplification, moyennant la mise en uvre de mandats de gestion, que la gestion des
moyens soit effectuée par un seul des établissements partenaires, qui devra en rendre
compte aux autres.