Éditorial

Si l'on connaît bien les avantages des nouvelles formes de circulation de l'information, on sait aussi qu'à chacun d'eux peut s'opposer un inconvénient qu'il convient de bien maîtriser.

La liberté d'expression, l'abolition des frontières et des distances, le développement de réseaux professionnels virtuels sont autant de progrès à préserver des tentatives déloyales ou malhonnêtes qui falsifieraient ou détourneraient l'information.

Ensemble, notre collectif professionnel doit s'engager à tout mettre en œuvre pour que ce nouvel outil de travail que constitue le réseau informatique soit utilisé dans le respect d'un minimum de règles déontologiques.

En officialisant un modèle de charte de l'utilisateur, le directeur général indique sa volonté d'étendre à toutes les unités du Centre une démarche que nombre d'entre elles ont déjà mené à bien.

S'ajoutant au règlement intérieur de l'unité, cette charte est d'abord un code de bonne conduite pour un fonctionnement pérenne et harmonieux du système d'information. Elle est aussi le moyen de placer chacun devant ses responsabilités en évoquant les infractions à la Loi qu'il pourrait commettre. Elle peut également être complétée par des dispositions additionnelles lorsque les conditions locales les justifient.

Il appartient à chaque directeur de diffuser cette charte à tout le personnel de son unité et de s'assurer plus particulièrement que les utilisateurs non permanents (étudiants, stagiaires, chercheurs invités...) en ont bien saisi toutes les implications. Ces personnes accueillies, ainsi que les agents contractuels, doivent en outre s'engager par écrit à respecter la charte. Il appartient enfin à chaque utilisateur d'en appliquer quotidiennement les règles et l'esprit.