Le bureau de pilotage et de coordination du secrétariat général a publié, en deux ans, avec le concours des directions concernées, quatorze instructions de procédure.

Ce chantier « procédures », a été initialement ouvert pour répondre à des exigences de simplification des circuits, de modernisation des modes opératoires, mais aussi de clarification du rôle des acteurs (départements scientifiques, secrétariat général, délégations, laboratoires). À la lumière de cette première expérience, cet instrument ouvre de nouvelles voies de progrès pour l'organisation.

Observation maintes fois formulée et commune à l'ensemble de ces publications : ce nouveau format d'instruction s'affirme progressivement comme un facteur d'accroissement de la cohérence des méthodes et des comportements entre des entités fonctionnellement et géographiquement éloignées. À ce simple titre il est, à la fois, source et garantie d'une plus grande efficacité.

Cadre de construction du savoir-faire collectif, les instructions sont aussi un bon moyen de répondre aux exigences de qualification des agents. Elles serviront ainsi prochainement de point de départ à plusieurs actions de formation engagées au titre du plan de formation des agents de la BAP V (branche d'activité professionnelle V : gestion scientifique et technique).

Comme tous les instruments de gestion, elles ne sont pas de simples outils : leur efficacité dépend de l'état d'esprit de ceux qui les mettent en œuvre. De ce point de vue, les responsables doivent s'assurer de leur diffusion et encourager leur utilisation. Il leur revient d'abord d'encourager les personnels à les consulter sur le site Web du secrétariat général, mais aussi à les aider à en appréhender le contenu. Dans cet esprit, elles simplifient aussi le rôle pédagogique de l'encadrement en introduisant une aide au dialogue et en formalisant une connaissance parfois diffuse dans l'organisation.

Partant d'une approche réglementaire, le processus de construction passe nécessairement par l'intégration de l'expertise issue des pratiques du « terrain ». De plus, l'élaboration de chaque instruction suppose que la connaissance soit captée là où elle est créée. Le souci de pragmatisme rejoint ici clairement l'approche méthodologique imaginée par le BPC. Dès lors, le processus itératif de mise au point impose un calendrier de travail parfois supérieur aux prévisions initiales.

Les deux instructions publiées dans ce numéro, relatives à la nomination des chercheurs et au congé de fin d'activité s'inscrivent pleinement dans ces différentes logiques.