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Éditorial

Le CNRS a affiché au rang de ses priorités le développement de son partenariat avec les universités.

Cet axe politique de l'établissement implique que des flux de mobilité réciproques soient mis en œuvre entre le CNRS et les universités. Ceux-ci ne pourront qu'enrichir les structures, valoriser les hommes par la diversification de leurs activités en cours de carrière, faciliter la gestion des ressources humaines des unités de recherche et développer les transferts de connaissance.

Cette volonté, affichée depuis plusieurs années, se heurte à certaines contraintes administratives que les évolutions statutaires du nouveau décret modifiant le statut des corps des enseignants-chercheurs récemment paru lèvent en partie.

Ainsi, s'agissant de la délégation, celle-ci peut dorénavant être prononcée à temps incomplet et peut être renouvelée sans limite (à l'exception de la délégation prononcée au titre de l'article 25-1 de la LOP, dans le cadre de la création d'entreprise). Cette mesure devrait faciliter l'accès des enseignants-chercheurs à des activités de recherche plus soutenues, sur des projets nouveaux pour l'organisme. La possibilité d'accès à la délégation à temps partiel soulagera les enseignants-chercheurs d'une partie de leur charge d'enseignement, pour leur permettre de poursuivre en parallèle leurs deux métiers, l'enseignement et la recherche.

Les bilans passés des mouvements des chercheurs vers l'enseignement supérieur conduisent à penser que les meilleures conditions offertes aux chercheurs pour réaliser une mobilité vers l'enseignement supérieur passent notamment par le recrutement.

La possibilité d'accès au concours de professeur des universités de première classe sera offerte aux directeurs de recherche, à compter du 1er janvier 2002, sous réserve qu'ils remplissent des conditions liées à un service d'enseignement et présente l'intérêt de donner accès aux chercheurs de notre établissement à une nouvelle carrière. On peut aussi noter qu'à titre transitoire, et pendant deux ans, auront accès à ces concours les directeurs de recherche qui se seront engagés à effectuer, pendant trois ans, un service d'enseignement.

Ces nouvelles dispositions participeront sans aucun doute à l'amélioration des synergies entre les organismes de recherche et l'enseignement supérieur.

Jacques BERNARD

Secrétaire général du CNRS