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Éditorial

Favoriser l’interdisciplinarité au sein du CNRS figure parmi les grandes priorités développées dans le projet d’établissement et le contrat d’action pluriannuel qui lie l’organisme à l’État. Dans l’immédiat et pour atteindre cet objectif, un arrêté créant cinq commissions interdisciplinaires a été signé fin novembre 2002 par notre ministère de tutelle.

Leurs champs de compétences scientifiques devraient ainsi permettre à des chercheurs, dont les travaux cadrent difficilement avec le découpage disciplinaire actuel des sections, de trouver leur place.

Les commissions interdisciplinaires vont exercer, dans leur domaine d’activité, et pour la durée restant à courir du mandat des sections du Comité national, les compétences dévolues aux sections en matière d’analyse de la conjoncture scientifique et de ses perspectives, ainsi que les compétences dévolues auxdites sections par les statuts du personnel du CNRS, notamment en matière de recrutement. Elles pourront être plus généralement consultées sur toutes questions relevant de leur domaine, pour des expertises spécifiques.

Afin de permettre à ces commissions interdisciplinaires d’être opérationnelles, dès la campagne de recrutement 2003, un calendrier très tendu a été établi.

La première étape de leur mise en place vient de s’achever, assurant pour chaque commission l’élection, par des électeurs membres des sections concernées, de 14 représentants issus du Comité national (6 pour le collège A, 5 pour le collège B et 3 pour le collège C).

Bien que se déroulant en fin d’année et sur une période courte, le scrutin a recueilli une participation de l’ordre de 70 %, chaque section ayant un taux de participation supérieur à 50 %.

Actuellement, la désignation par la ministre de la recherche, après avis de la directrice générale du CNRS, des sept membres nommés pour chacune des commissions est en cours de finalisation. Cette deuxième étape permettra aux commissions interdisciplinaires, ainsi complétées, de se réunir pour leurs premiers travaux, dès la mi-février, respectant ainsi le nouveau calendrier du Comité national appliquant l’inversion des sessions.

Pour la suite, la direction générale, en collaboration avec le Comité national, a entrepris une réflexion afin de revoir les contours des 40 sections existant depuis 12 ans, de façon à faire une place plus grande à l’interdisciplinarité, à l’occasion de la prochaine mandature du Comité national à l’automne 2004.

Jacques BERNARD

Secrétaire général du CNRS