Éditorial

Le CNRS a engagé la mise en œuvre d’une politique de la qualité sur le champ de la valorisation des résultats de la recherche. Les parties intéressées ont été clairement identifiées : collectivité nationale, partenaires publics et privés, unités de recherche mais aussi les personnels au sein des différents services. L’analyse préalable de leurs attentes a débouché sur quatre objectifs prioritaires pour 2003 : maîtriser la propriété intellectuelle, préserver les droits à publication, garantir la contribution équilibrée des partenaires, maîtriser les délais internes au CNRS.

Ce premier cadre de construction du management de la qualité est sous-tendu par un examen méthodique, avec des représentants de tous les acteurs concernés, des processus de valorisation (contrats cadres, contrats européens, protection et exploitation de la propriété intellectuelle…). Le but est de maîtriser, simplifier, rendre plus performants les processus clés et ainsi de tendre vers l’accroissement régulier de la valeur ajoutée de l’organisation.

La première procédure Qualité, « Contrats de collaboration de recherche. Négociation et signature », publiée ce mois-ci, marque une avancée opérationnelle dans cette voie ; d’autres seront publiées dès le début de l’année prochaine. Si, à l’instar des instructions administratives, elle contribue au partage des meilleures pratiques et à la clarification des responsabilités, elle apporte aussi une dimension nouvelle en explicitant les documents à enregistrer, garantissant ainsi la traçabilité des opérations. Largement tournée vers le respect des engagements de progrès affichés par la direction, elle marque aussi un changement majeur ; désormais, nous ne visons plus seulement la conformité des pratiques aux procédures écrites, mais d’abord la démonstration de l’efficacité des processus en vue du respect des objectifs.

À cet égard, le comité Qualité se réunira périodiquement afin d’évaluer, par le biais d’indicateurs, le degré de réalisation de chacun de nos engagements pour définir, ensuite, les améliorations à apporter aux processus clés.

Notre détermination à suivre et à faire vivre nos engagements conditionnera directement la capacité de notre organisation à s’adapter à l’évolution de son environnement.

Jacques LAVIELLE,

Responsable de la modernisation et de la qualité