La recherche d'un meilleur équilibre de l'activité des délégations d'Île-de-France a été décidée lors du séminaire des délégués régionaux qui s'est tenu à Gif-sur-Yvette les 14 et 15 mai 1998.

Le constat qui justifie cette évolution est le suivant : d'une part, la localisation de nos partenaires naturels que sont les universités aboutit, au nom du principe de proximité, à confier la gestion des unités dépendant d'un même établissement à plusieurs délégations et à disperser ainsi la connaissance des spécificités de chacun ; d'autre part, les délégations d'Île-de-France gèrent des agents en nombre inégal allant de 800 chercheurs et ITA pour la plus petite à 3 000 pour la plus grande.

Il s'avère donc nécessaire de procéder à quelques aménagements afin d'aboutir à une unicité d'interlocuteur par établissement d'enseignement supérieur selon la règle « une université (ou établissement) - une délégation », tout en rééquilibrant la charge de travail des différentes délégations.

Après plusieurs réunions de travail échelonnées sur quelques mois et faisant participer tous les acteurs concernés au CNRS par cette orientation, un projet, visant à établir les grandes lignes de l'opération, a été présenté au comité technique paritaire du 21 janvier 1999.

Le dispositif prévu permet, sans abandonner absolument le critère de proximité géographique et en maintenant le niveau de qualité du service de gestion administrative, une clarification de la visibilité du CNRS en Île-de-France. Cette simplification, qui participe de la nécessaire démarche de modernisation de l'établissement, concerne en outre un nombre relativement restreint d'unités. Elle est rendue possible par la signature, le 10 mars 1999, de la décision du directeur général portant rattachement des structures opérationnelles de CNRS aux 19 délégations.