Actions incitatives |
Crédits non
différenciés permettant de financer des dépenses équivalentes à celles du soutien de
base (fonctionnement, matériel moyen, missions) pour des projets à caractère incitatif.
Ils correspondent notamment aux programmes internes des départements et sont gérés sur
le code (0693). |
Annualité du budget |
L'ensemble des
recettes et des dépenses est prévu pour une année civile (laquelle
commence au 1er janvier et s'achève au
31 décembre).
Ce principe d'annualité satisfait à deux impératifs : offrir un contrôle
périodique aux instances dûment habilitées et améliorer l'exactitude des prévisions.
Sa mise en uvre débouche sur la technique des « droits
constatés », qui consiste à retenir pour l'exercice de rattachement la
date à laquelle naissent les droits, créances ou dettes, et
non pas la date de paiement ou d'encaissement.
Ce principe budgétaire d'annualité s'appuie sur l'article 14 du décret no 53-1227 du 10 décembre 1953.
L'ordonnance no 59-2 du 2 janvier 1959 (articles 1, 2 et
12) introduit par ailleurs les notions d'autorisation de programme, qui permet des
engagements pluriannuels, et de crédit de paiement pour les opérations en capital
de l'État. |
Association |
Convention par
laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d'une façon permanente, leurs
connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Elle
est régie par les principes généraux du droit applicables aux contrats et obligations.
Ne jouissent de la capacité juridique que les associations déclarées (article premier
de la loi du 1er juillet 1901). |
Attribution de crédit |
Terminologie
CNRS.
Décision prise par le directeur général après instruction par la DFI et qui répartit
les autorisations de programme entre les départements, les programmes, les entités (ou
structures) fonctionnelles et le secrétariat général. |
Autorisation
d'engagement (AE) |
Limite
supérieure des dépenses d'investissement et de fonctionnement, financées sur les
ressources propres de l'établissement, que l'ordonnateur est autorisé à engager pour
l'exécution de son budget. |
Autorisation de
programme (AP) |
AP du budget
de l'État. Les autorisations de programme constituent la limite supérieure des
dépenses que les ministres sont autorisés à engager pour l'exécution des
investissements prévus par la loi. Elles demeurent valables sans limitation de durée
jusqu'à ce qu'il soit procédé à leur annulation (deuxième alinéa de l'article 12 de
l'ordonnance no 59-2 du 2 janvier 1959).
AP d'un organisme public de recherche. Elles permettent aux organismes publics de
recherche de financer, sur la subvention de l'État, non seulement leurs dépenses
d'investissement, mais aussi les dépenses de fonctionnement de leurs laboratoires (voir soutien
de base des unités). |
BCRD |
Budget civil de
recherche et de développement technologique.
Ensemble des crédits du budget civil de l'État consacrés aux activités de recherche et
développement dans les organismes et les ministères, à deux exceptions près :
CNET et masse salariale (pour l'essentiel) des enseignants-chercheurs et des personnels
administratifs (ITA) de l'enseignement supérieur.
Les dotations du ministère chargé de la recherche recouvrent l'essentiel des organismes
publics de recherche et plus de la moitié du BCRD. L'instruction du BCRD relève de la
compétence du ministre chargé de la recherche. |
Budget |
1. Acte par
lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses annuelles de l'État
(voir Loi de finances initiale).
2. Ensemble des comptes qui décrivent
pour une année civile toutes les ressources et les charges de l'État.
3. Ensemble des comptes qui décrivent
les crédits d'un ministère ou d'un établissement pour une année civile.
Les charges de l'État comprennent :
- les opérations à caractère
définitif (par exemple, le paiement des rémunérations des fonctionnaires) ;
- les opérations à caractère
temporaire (prêts et avances remboursables).
Ces charges, permanentes ou temporaires,
s'imputent sur des crédits budgétaires ouverts :
- au budget général,
- aux budgets annexes,
- aux comptes spéciaux du Trésor.
Le budget général
est présenté par ministère, titre, partie et chapitre. Le titre est un regroupement de
chapitres homogènes au regard de la nature des crédits.
Les dépenses ordinaires comprennent quatre titres :
- titre I : dette publique,
- titre II : pouvoirs publics,
- titre III : moyens des services,
- titre IV : interventions
publiques.
Les dépenses en capital
comportent trois titres :
- titre V : investissements
exécutés par l'État,
- titre VI : subventions
d'investissement accordées par l'État,
- titre VII : réparation des
dommages de guerre.
Les budgets annexes
concernent certains services de l'État dont l'activité tend essentiellement à produire
des biens ou à rendre des services donnant lieu au paiement de prix.
Les comptes spéciaux du Trésor permettent également
l'affectation de recettes à certaines dépenses définitives ou temporaires (par
exemple : affectation de la taxe forestière aux dépenses de reboisement et de lutte
contre les incendies de forêts).
Ils comprennent les catégories
suivantes :
- comptes d'affectation spéciale,
- comptes de commerce,
- comptes de règlement avec les
gouvernements étrangers,
- comptes d'opérations monétaires,
- comptes de prêts,
- comptes d'avances.
Les recettes font l'objet d'un vote
d'ensemble pour le budget général et d'un vote par budget annexe ou par catégorie de
comptes spéciaux.
Les dépenses du budget général font l'objet d'un vote unique pour les services
votés, d'un vote par titre et par ministère pour les mesures nouvelles. |
Budget primitif
du CNRS |
Acte par lequel
sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses du CNRS. Il est présenté et
établi en crédits hors taxes.
Le budget du CNRS est présenté selon une nomenclature simplifiée, fixée par arrêté
du ministre chargé de la recherche et du ministre chargé du budget ; il comprend
trois sections (premier alinéa de l'article 2 du décret no 84-155
du 1er mars 1984 modifié par le décret no 92-1297 du
11 décembre 1992). |
Centre de dépense (CDP) |
Support
informatique (dans l'application GCF) de l'exécution du budget de chaque unité de
recherche ou de service. Ce support d'exécution des différentes catégories de dépenses
permet d'identifier les dépenses par destination et par source (subvention de l'État ou
ressources propres). Chaque unité dispose d'un centre de dépense principal, sur lequel
aucun mouvement de crédits n'est possible, et de centres de dépense rattachés sur
lesquels la gestion est effectuée. L'ouverture et la codification des centres de dépense
obéissent à des règles très strictes, le suivi financier de l'établissement étant
fondé sur le suivi des centres de dépense. |
Chapitre |
Chapitre du budget de l'État. Un chapitre regroupe par nature de
dépenses ou par destination les crédits ouverts par la loi de finances et mis à
disposition d'un ministère donné pour un titre donné (articles 6 et 7 de
l'ordonnance no 59-2 du 2 janvier 1959).
Exemple : le chapitre 66-21 correspond aux crédits ouverts sur le budget du
ministère chargé de la recherche pour le titre VI (subventions d'investissement
accordées par l'État), et destinés au CNRS.
Chapitre du budget CNRS. Il correspond à une subdivision
du compte dans la nomenclature du budget du CNRS. |
Comité de direction
du CNRS |
Il est composé
du directeur général, du secrétaire général, des directeurs des départements
scientifiques et des instituts nationaux, du directeur de la stratégie et des programmes
ainsi que du directeur des relations avec l'enseignement supérieur. |
Comptable |
L'agent
comptable est seul chargé du recouvrement des recettes, du paiement des dépenses, de la
garde et de la conservation des valeurs appartenant ou confiées à l'établissement, du
maniement des fonds et des mouvements des comptes de disponibilités, de la conservation
des pièces justificatives des opérations et des documents de comptabilité ainsi que de
la tenue de la comptabilité du poste comptable qu'il dirige. L'agent comptable est
pécuniairement et personnellement responsable des opérations qui lui incombent et des
contrôles qu'il est tenu d'exercer. Il rend directement ses comptes à la Cour des
comptes.
L'agent comptable principal peut être assisté par des comptables secondaires qui lui
rendent des comptes. |
Compte d'exécution |
Compte
d'imputation comptable des opérations de dépense et des opérations de recette. |
Compte ou code
budgétaire |
Terminologie
EPST.
Regroupement des dépenses (ou des recettes) de l'établissement par fonction ou
activité.
Le compte ou code budgétaire est abondé par des CP et des CE liés à des AP
et des AE pluriannuelles (deuxième et troisième sections de la partie
Dépenses). Les comptes sont codifiés sous la forme (06- - -) - ou (07...) pour
les recettes. |
Contrats de plan
État-régions (CPER) |
Les contrats de
plan État-régions du XIe Plan pour la période 1994-1998 (1999 du fait de l'allongement
d'un an intervenu en 1996) ont été établis sur la base d'engagements réciproques
pluriannuels entre l'État et les collectivités territoriales. Cette contractualisation
sur cinq ans permettait d'évaluer les besoins financiers et de prévoir un financement
réparti sur cette période.
La recherche publique compose l'un des volets de ces contrats et le CNRS applique dans ce
cadre les mêmes principes d'excellence scientifique que pour les opérations de
localisation.
À la différence des opérations de localisation, les contrats de plan n'entraînent pas
d'engagement de la part du CNRS en termes de transferts d'emplois. Ils permettent en
revanche la prise en compte de projets nouveaux émanant d'équipes déjà en place au
niveau local.
La signature des contrats de plan entraîne par la suite des conventions d'application
avec les collectivités territoriales partenaires.
Les engagements de chacun sont alors explicités en détail : les partenaires du CNRS
prenant en charge une part des investissements pour la construction des laboratoires ou
leurs équipements lourds. Par ailleurs, le CNRS assure, seul ou aidé de ses partenaires
industriels ou universitaires, le fonctionnement des laboratoires et la rémunération des
personnels qui y sont affectés.
Les nouveaux contrats de plan État-régions doivent couvrir une période de sept ans
(2000-2006). |
Crédits d'engagement (CE) |
Limite
supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées pendant l'année pour la couverture
des engagements contractés sur ressources propres (autorisations d'engagement)
attendues dans l'exercice considéré. |
Crédits de paiement
(CP) |
Limite
supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées pendant l'année pour la couverture
des engagements contractés dans le cadre des autorisations de programme
correspondantes accordées par l'État (quatrième alinéa de l'article 12 de l'ordonnance
no 59-2 du 2 janvier 1959). |
Décisions
modificatives (DM) |
Au nombre de 2
ou 3 par an, elles constatent les modifications apportées au budget primitif :
inscription de recettes nouvelles, transferts ou virements de crédits de code à code,
chapitre à chapitre, section à section. Ainsi les crédits peuvent être réajustés ou
réaffectés en fonction des besoins de gestion. |
Délégation
de pouvoir |
La délégation
de pouvoir vise à modifier l'ordre des compétences entre les autorités administratives
concernées en transférant la compétence de l'une à l'autre. Elle dessaisit l'autorité
délégante, qui ainsi ne peut plus exercer sa compétence sur le domaine délégué aussi
longtemps que dure la délégation. Enfin, la délégation de pouvoir s'attache quant à
son bénéficiaire, au titulaire d'un poste donné. |
Délégation
de signature |
La délégation
de signature vise seulement à décharger le délégant d'une partie de sa tâche
matérielle en lui permettant de désigner une sorte de « fondé de pouvoir »
qui prendra des décisions au nom du délégant. Elle ne fait pas perdre à son auteur
l'exercice de sa compétence ; elle est personnelle et tombe d'elle-même si un
changement se produit soit dans la personne du délégant soit dans celle du
délégataire. |
Dépense intérieure
de recherche et
développement (DIRD) |
Agrégat
destiné à mesurer l'exécution de l'ensemble des travaux de recherche et développement
sur le territoire national quelle que soit l'origine de leur financement ; ainsi, il
décrit les dépenses de recherche et de développement effectuées dans les secteurs
économiques quelles que soient l'origine des ressources et la nationalité des bailleurs
de fonds. |
Dépense nationale
de recherche et
développement (DNRD) |
Agrégat
regroupant l'ensemble des moyens financiers affectés à la recherche et au développement
par les agents économiques français, à savoir principalement les administrations et les
entreprises - que les travaux financés soient réalisés en France ou à
l'étranger. Cet agrégat est souvent rapporté au produit intérieur brut (PIB) :
ainsi, en 1998, la DNRD représenterait (selon des estimations provisoires) 2,22 % du
PIB.
La différence entre la DNRD et la DIRD correspond aux flux de financement entre la
France et l'étranger dans lequel on comprend les organisations internationales - comme le
Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN) ou l'Agence spatiale européenne -
ainsi que les programmes européens. |
Dépenses ordinaires (DO) |
S'agissant des
organismes publics de recherche, il s'agit principalement des dépenses de personnel. |
École thématique |
Les formations
scientifiques sont essentiellement assurées sous forme d'écoles thématiques qui
favorisent l'investissement des chercheurs, ingénieurs et techniciens dans de nouveaux
domaines et contribuent au développement de l'interdisciplinarité. |
Émission de recettes |
Acte
administratif par lequel l'ordonnateur donne à l'agent comptable l'ordre de recouvrer une
recette de l'établissement et qui se traduit par la délivrance par l'ordonnateur d'un
ordre de recette établi au nom du débiteur de l'établissement. |
Engagement
comptable |
C'est
l'affectation des crédits budgétaires nécessaires pour réaliser la dépense qui
résulte de l'engagement juridique. Il doit précéder l'engagement juridique. |
Engagements
internationaux |
Crédits
permettant de financer des dépenses d'équipement et de fonctionnement, dans le cadre des
très grands équipements scientifiques (TGE) internationaux. Les crédits
correspondants sont inscrits au code budgétaire (0698). |
Engagement juridique |
Acte par lequel
un organisme public crée ou constate à son encontre une obligation de laquelle
résultera une charge (marché, contrat, commande...). |
Entité dépensière |
Terminologie Xlab :
une entité dépensière est une structure identifiée de manière interne par le
laboratoire et capable de recevoir des moyens. Les entités dépensières peuvent être
organisées en arborescence de façon à refléter l'organisation du laboratoire
(équipes, opérations, expériences...). |
Équipement |
Les crédits
d'équipement sont destinés à l'acquisition des biens dont la fonction et les conditions
d'utilisation leur permettent de rester durablement sous la même forme à la disposition
du CNRS en vue de l'accomplissement de sa mission.
C'est donc le double critère de la fonction et de la durée d'utilisation qui permet de
distinguer les acquisitions d'immobilisations (dépenses en capital) des achats de
matières consommables et des fournitures (charges de fonctionnement).
Une application rigoureuse de ce principe conduirait cependant, dans la pratique, à des
complications inutiles, lorsqu'il s'agit de biens immobiliers de faible valeur.
Aussi, les établissements ont-ils la faculté d'imputer à la section de fonctionnement
du budget et, par conséquent, de ne pas faire figurer au bilan et de ne pas amortir les
biens dont la valeur unitaire hors taxes est inférieure ou égale à un seuil fixé par
décret (seuil en vigueur depuis janvier 1995 : 5 000 F HT).
Les critères à retenir sont donc : la fonction du bien acquis, la durée
d'utilisation et le coût unitaire qui doit être supérieur au seuil de prise en charge
des biens dans l'inventaire. |
Fascicules budgétaires |
Les fascicules
budgétaires sont désignés par la couleur de leur couverture.
Un « Bleu budgétaire » est un fascicule
édité à l'issue des conférences de deuxième phase réunissant les services du
ministère dépensier et ceux du ministère chargé du budget. Il contient notamment une
analyse détaillée des crédits, services votés et mesures nouvelles, demandés par le
gouvernement pour chacun des ministères et présentés au Parlement dans le cadre de
l'examen et de la discussion du projet de loi de finances.
Un « Vert budgétaire » est un fascicule
édité après le vote de la loi de finances par le Parlement et contenant notamment une
analyse détaillée des moyens budgétaires en emplois et crédits accordés à un
ministère. Il consolide les mesures nouvelles décrites dans le Bleu en y ajoutant les
éventuelles modifications apportées par amendement au cours des débats au Parlement. Il
présente de façon détaillée, par chapitre, article, paragraphe, c'est-à-dire par
rubrique budgétaire élémentaire, les moyens ouverts à chaque ministère et sert de
base pour la préparation du budget suivant.
Les « Jaunes budgétaires » sont des annexes
dont le dépôt ne fait pas courir les délais constitutionnels.
Les principaux Jaunes concernent : l'état de la recherche et du développement
technologique ; la formation professionnelle ; l'état récapitulatif des fonds
de concours ; les organismes du secteur public de l'audiovisuel ; les relations
financières dans l'Union européenne. |
Fonctionnement |
Voir aussi Équipement.
Sont à imputer au fonctionnement :
- les acquisitions d'appareils d'une
valeur unitaire inférieure ou égale au seuil de prise en charge dans l'inventaire ;
- les fournitures acquises pour assurer
le fonctionnement des appareils mais qui ne subsistent pas de manière durable (même si
leur valeur unitaire est supérieure au seuil de prise en charge dans l'inventaire) ;
- les pièces de rechange, y compris
celles afférentes à des appareils acquis sur les crédits d'équipement (même si leur
valeur unitaire est supérieure au seuil de prise en charge dans l'inventaire) ;
- les dépenses d'infrastructure. |
Fonctionnement
général |
Dépenses non
directement liées à une activité de recherche scientifique (loyers, chauffage...) et
qui recouvrent notamment les dépenses liées à l'infrastructure (voir annexe 5, p. 63). |
Fonds de roulement |
Le fonds de
roulement est une différence entre deux agrégats. La définition donnée par le plan
comptable général ainsi que par la M91 est « total des capitaux stables
disponibles pour le financement des actifs circulants ».
Le fonds de roulement (FR) peut être
calculé :
- soit par le haut du bilan :
FR = ressources
stables - emplois stables
[c.à.d. capitaux
permanents - valeurs immobilisées nettes]
- soit par le bas du bilan :
FR = actif
circulant - passif circulant
[c.à.d. (stocks + créances +
disponibilités) - dettes à court terme] |
Gros équipement |
La notion de
gros équipement est définie par le décret no 84-155 du
1er mars 1984.
Tout équipement d'une valeur unitaire supérieure au double du seuil de l'article 123 du
code des marchés publics est budgétairement considéré comme du gros équipement et
doit être acheté en utilisant les crédits inscrits au code budgétaire (0697). |
Groupement d'intérêt économique (GIE) |
Les GIE sont des
personnes morales de droit privé créées et régies par l'article premier de
l'ordonnance no 67-821 du 23 septembre 1967 et par
la loi du 13 juin 1989 relatif aux groupements européens d'intérêt économique.
Deux ou plusieurs personnes physiques ou morales peuvent constituer entre elles un GIE
pour une durée déterminée en vue de mettre en uvre tous les moyens propres à
faciliter ou à développer l'activité économique de ses membres, à améliorer ou à
accroître les résultats de cette activité.
Exemple de GIE auquel participe le CNRS : GANIL (Grand accélérateur national à
ions lourds). |
Groupement d'intérêt public (GIP) |
Les GIP sont des
personnes morales de droit public créées et régies par l'article 21 de la loi no 82-610 du 15 juillet 1982 d'orientation et de programmation
de la recherche et par le décret no 83-204 du 15 mars
1983 relatif aux GIP recherche et développement technologique.
Un GIP peut être constitué par un ou plusieurs établissements publics ayant une
activité de recherche et développement technologique et associer une ou plusieurs
personnes morales de droit public ou de droit privé.
Il a pour objet la mise en commun de moyens pour l'exercice d'activités de recherche et
développement technologique ou pour la gestion d'équipements d'intérêt commun
nécessaires à ces activités.
Exemples de GIP auxquels participe le CNRS : RENATER (Réseau national de
télécommunications pour la technologie, l'enseignement et la recherche) et ANRS (Agence
nationale pour la recherche sur le SIDA). |
Instructions budgétaires, financières
et comptables |
Documents qui
précisent les modalités d'application des textes de nature réglementaire relatifs à la
gestion budgétaire, financière et comptable.
Exemple : M91. |
Intérêts moratoires |
En vertu du code
des marchés publics, un établissement public est astreint à mandater les factures qui
lui sont adressées dans un délai de 35 jours à compter de la réception de la facture.
Le défaut de mandatement dans le délai prévu fait courir au bénéfice du fournisseur
des intérêts moratoires qui sont calculés selon des conditions prévues par le code des
marchés publics. |
Investissements
collectifs |
Opérations
communes ou ne relevant pas de la gestion directe des départements scientifiques : très
grands équipements (TGE), moyens de calcul scientifique et opérations immobilières. |
Liquidation |
Liquidation de dépense : a pour objet de vérifier
l'existence des droits du créancier et d'arrêter le montant de la dépense. Elle incombe
à l'ordonnateur.
Liquidation de recette : a pour objet de constater une
créance au bénéfice de l'établissement et d'en arrêter le montant. Elle incombe à
l'ordonnateur. |
Loi de finances |
Les lois de
finances déterminent la nature, le montant et l'affectation des ressources et des charges
de l'État, compte tenu d'un équilibre économique et financier qu'elles définissent.
Initiale : loi prévoyant et autorisant, pour chaque
année civile, l'ensemble des ressources et des charges de l'État.
Rectificative (appelée aussi « collectif ») :
loi modifiant en cours d'exercice les dispositions de la loi de finances initiale de
l'année.
De règlement : loi constatant les résultats
financiers de chaque année civile et approuvant les différences entre les résultats et
les prévisions de la loi de finances de l'année, complétée, le cas échéant, par des
lois de finances rectificatives. |
Mandatement
(ou ordonnancement des dépenses) |
Acte
administratif par lequel l'ordonnateur donne à l'agent comptable l'ordre de payer une
dépense de l'établissement et qui se traduit par la délivrance par l'ordonnateur d'un
mandat (ou ordre de dépense) établi au nom du créancier de l'établissement. |
Marché local et marché national |
Terminologie
CNRS.
Marché local : marché dont le délégué régional ou le
délégué régional adjoint est « personne responsable de marché » (PRM) et
revêt généralement la forme d'un marché ordinaire (les conditions précises de
prestation sont définies dans le marché). La passation (mais non l'exécution) du
marché peut être déléguée à l'unité propre de service « Approvisionnements
scientifiques » (UPSAS) rattachée à la DCAJ.
Marché national : marché dont la passation et l'exécution sont assurées
par l'UPSAS. Il s'agit, en pratique, essentiellement de marchés d'approvisionnement
informatique et scientifique (équipements et matériels). |
Marchés publics |
« Les
marchés publics sont des contrats passés, dans les conditions prévues au présent code,
par les collectivités publiques en vue de la réalisation de travaux, fournitures et
services » (article premier du code des marchés publics).
En vertu du code des marchés publics de l'État, il doit être établi un marché chaque
fois que la commande porte sur un montant TTC supérieur à un seuil (300 000 F
TTC depuis le 01-09-1995).
Il en est de même lorsque le montant des commandes passées successivement dans le
courant de l'année à un même entrepreneur ou fournisseur, pour des travaux ou
fournitures identiques, dépasse ce même seuil. Au CNRS, ce seuil s'apprécie au niveau
de chaque PRM. |
Mesures nouvelles |
Mesures qui
justifient les modifications proposées dans le projet de budget par rapport au montant
antérieur des services votés (voir article 32-1o de
l'ordonnance no 59-2 du 2 janvier 1959 ). |
Modes d'action |
Terminologie
CNRS.
Classification des moyens hors
personnel : moyens des laboratoires, moyens communs, investissements collectifs et
réserve générale. |
Moyens communs |
Terminologie
CNRS.
Ensemble des moyens destinés aux activités de soutien à la recherche :
administration, action sociale, formation permanente, informatique de gestion, activités
des entités (ou structures) fonctionnelles (DAE, DIST, DRES, DRI), modernisation et
sécurité. |
Moyens de calcul
scientifique |
Moyens destinés
au calcul intensif, aux réseaux nationaux (RENATER, financement de l'UREC), aux réseaux
locaux de campus, aux serveurs thématiques et à l'informatique répartie. |
Moyens des
laboratoires |
Mode d'action du
CNRS recouvrant les moyens notifiés aux unités de recherche par les départements
scientifiques, les instituts et les programmes pluridisciplinaires. |
Moyens par destination |
Le document
« budget par destination, modes d'action et programmes » précise les moyens
financiers et humains alloués aux départements scientifiques (que ces moyens relèvent
ou non d'une logique interdisciplinaire) et aux programmes ainsi qu'aux investissements
collectifs et aux actions communes et fonctions support (qui recouvrent politiques
transversales et actions d'intérêt général). |
Notification de crédit |
Terminologie
CNRS : communication à une unité d'une affectation de crédits. |
Notification des
marchés aux
fournisseurs |
La notification
consiste à porter à la connaissance de chaque fournisseur retenu - le
titulaire - l'acceptation de son offre.
Celle-ci s'effectue par remise au titulaire contre récépissé, ou par envoi par lettre
recommandée avec demande d'avis de réception postale, de copies des documents
constitutifs du marché. |
Opérations de
localisation |
La très grande
majorité des nouveaux centres de recherche du CNRS créés ces dernières années sont le
résultat de la stratégie scientifique menée par l'organisme en concordance avec la
politique d'aménagement du territoire mise en place par le comité interministériel
d'aménagement et de développement du territoire (CIADT).
L'ensemble des opérations suppose la mise en commun d'investissements provenant aussi
bien de l'État que du CNRS.
La plupart des opérations de localisation ont été intégrées dans les contrats de plan
État-régions. Ces opérations de localisation font par ailleurs l'objet de transferts
d'emplois, permettant au CNRS de rééquilibrer son potentiel hors Île-de-France en
offrant, dans d'autres régions, de nouvelles conditions de travail à ses équipes de
recherche. |
Opérations
immobilières |
Opérations :
- d'acquisition et de construction
d'immeubles, grandes opérations d'aménagement, de réhabilitation et de mise en
conformité ;
- d'entretien courant et spécifique du
patrimoine immobilier.
Les crédits correspondants sont inscrits au
code budgétaire (0696). |
Opérations
scientifiques |
Ensemble des
opérations de recherche relatives aux thèmes scientifiques constituant l'activité des
laboratoires. |
Ordonnancement
des dépenses |
Voir mandatement. |
Ordonnances de
délégation de crédits |
Libellées en
AP, CP ou DO, elles permettent la réservation de crédits budgétaires en vue de la
réalisation progressive tout au long de l'exercice d'un ensemble de dépenses de même
nature.
Elles sont établies par la DFI pour le compte de l'ordonnateur principal ; les
délégations en AP sont calculées en fonction des notifications adressées par les
départements scientifiques et autres notificateurs ; les délégations en CP sont
demandées par les ordonnateurs secondaires et accordées par la DFI après instruction. |
Ordonnateur |
L'ordonnateur principal d'un établissement public est le
directeur de l'établissement.
Il exécute le budget de l'établissement et, à ce titre, il est chargé, d'une part, de
la constatation et de la liquidation des droits et produits et de l'émission des ordres
de recette correspondants, d'autre part, de l'engagement, de la constatation, de la
liquidation et de l'ordonnancement des dépenses.
Il encourt une responsabilité qui peut être disciplinaire, pénale et civile, sans
préjudice des sanctions qui peuvent être infligées par la Cour de discipline
budgétaire et financière.
Lorsque l'établissement possède des services disposant d'une certaine autonomie, des ordonnateurs secondaires peuvent être chargés de
l'exécution des recettes et des dépenses de ces services. Les directeurs des instituts
et les délégués régionaux sont ordonnateurs secondaires.
L'ordonnateur secondaire agit sur délégation de l'ordonnateur principal ; ce
dernier délègue les crédits correspondant aux dépenses déconcentrées aux
ordonnateurs secondaires qui peuvent ainsi exercer la plénitude de leurs fonctions en
matière de dépenses. |
Ordre de recette
(ou titre de recette) |
Inscription
obligatoire par l'ordonnateur d'une créance au profit de l'établissement au titre de
l'exercice sur lequel est née cette créance. Cet ordre de recette émis par
l'ordonnateur constate la validité de la créance et permet à l'agent comptable d'en
assurer le recouvrement. |
Origine de crédit |
Terminologie Xlab.
Structure de gestion du laboratoire permettant d'identifier la provenance des crédits.
Pour les crédits CNRS, l'origine de crédit correspond à un centre de dépense
(terminologie GCF) et est identifiée par le code budgétaire. |
Partie double |
Le principe de
la partie double dispose que toute opération comptable intéresse au moins deux comptes
dont l'un est débité et l'autre crédité. |
Programme |
Opérations
nécessaires pour réaliser un investissement précis, décidé par l'établissement
public dans le cadre de l'accomplissement de ses missions et dont l'exécution s'étend
sur plus d'une année. Les programmes pluridisciplinaires
correspondent à une thématique particulière et sont communs à plusieurs départements
scientifiques, associés au besoin à d'autres organismes. Ils sont gérés sur le code
(0693). |
Programme cadre de recherche et de
développement
technologique (PCRD) |
Programme de
coopération institutionnelle dans le cadre de l'Union européenne. Le 5e PCRD,
orienté plus particulièrement sur des activités de recherche liées à des objectifs
socio-économiques, couvre la période 1999-2002. |
Report de crédits |
En principe, le
budget est voté pour une année civile et doit être exécuté dans ce délai.
Cependant, la possibilité de report de crédits, prévue par l'article 17 de l'ordonnance
no 59-2 du 2 janvier 1959, constitue une dérogation
importante à cette règle d'annualité budgétaire.
Ainsi, pour le CNRS et conformément aux dispositions applicables au budget de l'État,
les crédits reportables sont :
- de droit, l'ensemble des crédits de
paiement disponibles - c'est-à-dire ouverts et non mandatés - en fin
d'exercice sur opérations financées à partir du titre VI du budget de l'État
(investissement et soutien des programmes - devenu soutien de base aux
unités) ;
- de façon non automatique, les crédits
de fonctionnement courant (hors rémunération des personnels) financés à partir du
titre III du budget de l'État et disponibles - c'est-à-dire correspondant aux
dépenses effectivement engagées mais non encore mandatées - en fin d'exercice dans
la limite du dixième de la dotation (inscrite au budget primitif) de chaque code
budgétaire.
S'y ajoutent, pour le CNRS, tous les
crédits disponibles provenant des ressources propres (crédits d'engagement). |
Services votés |
Les services
votés représentent le minimum de dotations que le gouvernement juge indispensable pour
poursuivre l'exécution des services publics dans les conditions qui ont été approuvées
l'année précédente par le Parlement (premier alinéa de l'article 33 de l'ordonnance no 59-2 du 2 janvier 1959).
Exemple : extension en année pleine d'une mesure antérieure. |
Soutien de base (des unités de recherche) |
Assimilable à
la « dotation globale du laboratoire ». Il est défini par l'article 2 du
décret no 84-155 du 1er mars
1984 modifié.
Il permet au laboratoire de disposer d'une masse globalisée de crédits lui permettant
d'engager des dépenses de fonctionnement, missions/réceptions, travaux de petit
entretien et matériel pour le petit et moyen équipement d'une valeur unitaire
inférieure ou égale au double du seuil de l'article 123 du code des marchés publics.
Le soutien de base correspond au code budgétaire (0690). |
Soutien des
programmes/Soutien de base aux unités |
Le soutien des
programmes, créé en 1976, sur le titre VI du budget de l'État, a introduit une
dérogation dont bénéficient notamment les organismes publics de recherche : il
leur permet de financer leurs dépenses de fonctionnement hors personnel sur des
autorisations de programme de l'État. Il est couvert à 100 % en crédits de
paiement. L'appellation « soutien des programmes » est devenue «
soutien de base aux unités » dans la loi de finances pour 2000. |
Subvention |
Aide financière
versée par une collectivité publique pour des activités dont elle n'a pris ni
l'initiative ni la responsabilité et qui ne constitue pas une contrepartie directe par
cette collectivité de biens ou de services.
Elle est accordée soit pour favoriser l'exécution d'un service d'intérêt public, soit
à titre de secours ou de soutien, et n'implique aucun remboursement ultérieur de la part
du bénéficiaire. |
Titre |
Subdivision des
charges permanentes inscrites au budget de l'État.
Ces dernières sont organisées en trois parties, dépenses ordinaires,
dépenses en capital, prêts et avances,
elles-mêmes subdivisées en titres (voir article 6 de
l'ordonnance no 59-2 du 2 janvier 1959). |
Transfert de crédits |
Mouvement de
crédits qui modifie la détermination du service responsable de l'exécution de la
dépense sans modifier la nature de cette dernière. Dans la terminologie du CNRS, ce type
de transfert doit autant que possible être évité et les transferts devraient être
effectués uniquement au sein d'une même unité, entre centres de dépense. |
Très grands
équipements (TGE) |
Instruments
scientifiques financés pour la plupart dans le cadre de la coopération scientifique
nationale et internationale, et qui engagent à long terme l'organisme, tant en termes de
coût d'investissement et de fonctionnement qu'en termes de durée de réalisation et
d'exploitation. |
Unité du budget |
La totalité des
dépenses et des recettes de l'établissement doivent être portées dans un document
unique.
Cela signifie qu'il ne peut y avoir des recettes ou des dépenses qui ne figurent pas au
budget et qu'il ne peut y avoir plusieurs budgets pour une même personne morale de droit
public.
Ce principe budgétaire s'appuie sur l'article 18 de l'ordonnance du 2 janvier 1959. |
Universalité du budget |
Il doit être fait
recette au budget du montant intégral des produits.
Il doit être imputé en dépense à ce même budget le montant
intégral des charges.
La résultante de ce principe est qu'il est interdit d'opérer une contraction entre
les dépenses et les recettes, qui ne ferait figurer au budget que des soldes, et qu'il
est interdit d' affecter une recette à une dépense.
Ce principe supporte une dérogation : les ressources affectées (qui ne sont plus
utilisées au CNRS). Il s'appuie sur les articles 21 et 22 du décret du 10 décembre
1953 ainsi que sur l'article 18 de l'ordonnance du 2 janvier 1959. |
Virement de crédits |
Mouvement de
crédits qui modifie la nature de la dépense initialement prévue sans modifier le
service responsable de l'exécution de cette dernière. |