Éditorial

Dans la conjoncture budgétaire actuelle, maintenir la priorité à l’interdisciplinarité est une exigence. Depuis le vote du budget 2003, le 3 décembre 2002, les actions de l’organisme jalonnent ce choix essentiel : après l’arrêté ministériel de création des cinq commissions interdisciplinaires de recrutement et d’évaluation, ce sont les décisions de création de six nouveaux programmes interdisciplinaires qui sont ici publiées dans la forme où ils ont été examinés par le conseil scientifique du 14 janvier avant approbation par le conseil d’administration du 27 mars.

Ces six nouveaux programmes prennent le relais de trois programmes arrivés à leur terme. C’est dire le dynamisme de cet axe de développement de l’interdisciplinarité. Ils s’inscrivent dans quatre des cinq domaines prioritaires du CAP (contrat d’action pluriannuel) : Le vivant et ses enjeux sociaux (programme Microbiologie fondamentale) ; Information, communication et connaissance (programmes : Traitement des connaissances, apprentissage et nouvelles technologies de l’information et de la communication ; Systèmes complexes en SHS ; Histoire des savoirs) ; Environnement, énergie et développement durable (programme Développement urbain durable) ; Nanosciences, nanotechnologies, nanomatériaux (programme Microfluidique et microsystèmes fluidiques). D’autres programmes du domaine de l’environnement sont en cours d’élaboration dans le cadre du futur INSU-E (Institut national des sciences de l’Univers et de l’environnement).

Un trait marquant de ces nouveaux programmes est leur dimension nationale, caractérisée par leur ouverture à d’autres organismes ainsi que par le soutien qu’apporte à la plupart d’entre eux la direction de la recherche du MRNT à travers le fonds national de la science.

Jacques SEVIN,

Directeur des études et des programmes