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Éditorial

La nouvelle instruction générale relative à l’hygiène et la sécurité ainsi qu’à la santé au travail, dont se dote aujourd’hui le CNRS, vise à améliorer encore notre organisation de la prévention. Elle prend en compte l’expérience de plusieurs années dans le fonctionnement de nos structures et les évolutions rendues nécessaires par le changement du contexte organisationnel et réglementaire.

Le découplage opéré entre les missions de conseil et de mise en œuvre d’actions d’une part et les missions de contrôle d’autre part clarifie notre dispositif, assure une plus grande indépendance à la fonction de contrôle et permet d’envisager une mutualisation de cette dernière avec les établissements d’enseignement supérieur.

Nous devons nécessairement coordonner notre action avec celle de nos partenaires. Ainsi, la présente instruction apporte des éléments sur le rôle des partenaires dans le financement des opérations relatives à la sécurité et à la santé, l’intervention des différents acteurs de la prévention, la formation des agents, l’évaluation a priori des risques, la responsabilité du propriétaire ou de l’affectataire de locaux.

Enfin, cette instruction générale s’inscrit dans une démarche d’approche globale et cohérente des problèmes de prévention et de sécurité en rassemblant, dans un même texte, les dispositions relatives aux principes et à l’organisation dans notre établissement de la sécurité des personnes et des biens, de la protection de la santé des agents et de la préservation de l’environnement. Elle est le fruit d’une large concertation, dont l’aboutissement a été l’examen en comité d’hygiène et de sécurité et en comité technique paritaire du CNRS.

Il reste qu’une directive ne saurait, en soi, suffire à se prémunir contre les risques. La prévention est une tâche collective et je compte sur la contribution de chacun, quelle que soit la fonction qu’il occupe au CNRS, pour être attentif à sa propre sécurité, à celle de ses collègues, à celle des biens sous sa responsabilité.

Jacques BERNARD,

Secrétaire général du CNRS