Éditorial

Depuis les premières opérations de déconcentration engagées au milieu des années 70, notre établissement a été amené à ajuster périodiquement son organisation territoriale. Ainsi au premier janvier dernier par décision n° 040115DAJ du 8 décembre 2004, deux modifications importantes sont intervenues dans cette organisation :

• la transformation des deux sites constituant la délégation Rhône Alpes en délégations de plein exercice, le site Alpes étant devenu la délégation Alpes et le site Vallée du Rhône qui comprend désormais les unités de la région Auvergne, la délégation Rhône-Auvergne.

• le changement du périmètre de compétence territoriale de deux autres délégations entraînant l’adaptation correspondante de leur nom. Il s’agit des délégations d’Orléans et de Bordeaux, devenues respectivement la délégation Centre-Poitou-Charentes et la délégation Aquitaine-Limousin.

Ces évolutions s’inscrivent dans le cadre de la préparation de la création des directions interrégionales qui constitue l’un des aspects essentiels de la réforme de l’organisation de notre établissement proposée dans le « Projet pour le CNRS ». Elles ont cependant leur intérêt intrinsèque, afin d’améliorer la cohérence de l’implantation régionale du CNRS et de mieux équilibrer la charge de travail des délégations régionales.

La décision d’opérer ces changements en début d’année a été motivée par diverses raisons administratives, notamment comptables car il est beaucoup plus simple d’effectuer de telles modifications au début d’un exercice budgétaire plutôt qu’en cours d’année. Ces modifications ont en effet entraîné le transfert d’une soixantaine de structures de recherche implantées dans les régions Auvergne, Limousin et Poitou-Charentes ainsi que celui de leurs personnels, à leur nouvelle délégation de rattachement.

La réussite de cette opération a nécessité la mobilisation de tous et tout particulièrement celle des équipes des délégations régionales et des laboratoires concernés. Que chacun des acteurs soit remercié pour la contribution qu’il y a apportée.

Claude GAILLARD,

Chef du Bureau de pilotage et de coordination