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Éditorial

La Direction des Relations Internationales (DRI) devient
la Direction des Relations Européennes et Internationales (DREI)

La direction des relations internationales a actuellement cinq missions :

a. Coordonner la politique internationale et européenne du CNRS en favorisant la constitution d'actions structurantes, de plates-formes ou des réseaux interdisciplinaires.

b. Proposer aux Départements Scientifiques des actions selon les priorités de la France à l'étranger.

c. Assurer l’appui technique au montage de projets européens et internationaux en garantissant la cohérence et l'homogénéité des outils de coopération (PICS, LIA, LEA, GDRI, GDRE, UMI, Conventions d'échanges, etc.).

d. Participer à la diffusion de la stratégie et des actions du CNRS à l'étranger ainsi qu'à la formation des cadres du CNRS aux fonctions internationales (actions coordonnées avec l'IPGR, organisation de colloques et de Forum, rédaction de notes de synthèse, de textes et d'articles destinés aux médias).

e. Réaliser le bilan des actions du CNRS à l’international et en Europe et l'assemblage des éléments en vue du retour d’expérience et de l’évaluation par les Directions Scientifiques (document sur le CNRS et l'Europe).

Le colloque « Europe de la recherche : Objectif 2010 », organisé les 8 et 9 Juillet 2004 à Paris, après un large débat dans les unités de recherche, dans les délégations régionales et au sein de la direction du CNRS, a marqué un tournant dans la stratégie de l'organisme. Il a clairement engagé le CNRS dans sa volonté de renforcer son positionnement européen.

Les missions de la direction, devenue Direction des Relations Européennes et Internationales (DREI) par décision du 20 avril 2005, seront désormais plus fortement impliquées dans des actions européennes.

L'Europe est l'espace naturel où doit se développer l'action quotidienne des unités du CNRS. La constitution de l'Europe de la recherche s’inscrit dans les premiers objectifs du CNRS pour accroître l'efficacité, la compétence et la capacité innovatrice de ses unités. Pour cela, le CNRS entend être un acteur majeur de la structuration de l'Espace européen de la recherche. Sa contribution s'exprimera d'une part par le renforcement des structures communautaires, bilatérales et multilatérales dans les quinze pays fondateurs de l’Union et, d'autre part, par des actions volontaristes vers les nouveaux pays de l'Union et du voisinage de l'Europe. Ces actions auront pour but de mieux les intégrer aux programmes scientifiques prioritaires du CNRS.

Ainsi, le CNRS compte :

– ouvrir désormais systématiquement les colloques de prospective qu’il organise ou co-organise à ses partenaires européens,

– faire évoluer les processus d’évaluation pour rendre celle-ci plus européenne et internationale,

– rénover son organisation avec l’objectif de constituer des pôles d’excellence régionaux, visibles à l’échelle européenne et mondiale, et attractifs à la fois pour les étudiants les plus brillants, les scientifiques les plus renommés et les entreprises innovantes les plus dynamiques,

– incorporer pleinement la dimension européenne dans les activités de programmation et de gestion des très grands équipements scientifiques.

Le Directeur général a fixé, à l'issu de ce colloque, cinq objectifs stratégiques pour mieux intégrer la composante européenne dans les actions du CNRS pour les prochaines années :

1. Intégrer la dimension européenne dans le développement de la politique d’attractivité et de ressources humaines de l’organisme.

2. Accroître sa participation au 6ème PCRDT de la Commission européenne, contribuer à l’élaboration et à la réalisation du 7ème PCRDT.

3. Développer les initiatives européennes en matière de communication scientifique, de traitement de l’information scientifique et technique.

4. Développer fortement le partenariat avec des organismes européens proches du CNRS. Un premier « partenariat européen renforcé » s’établit avec la société Max-Planck. D’autres, avec d’autres institutions européennes dont les académies des pays d'Europe centrale et orientale, pourront être mis en place dans les années à venir.

5. Avoir une politique volontaire pour associer les organismes de recherche, les universités et les Académies des nouveaux pays adhérents à l'Union européenne et de leurs voisins aux programmes de recherche du CNRS.

La DREI, dans sa nouvelle configuration, s'est engagée dans cette tâche avec les autres directions fonctionnelles et les Départements scientifiques.

Jean-Luc CLÉMENT

Directeur des relations européennes et internationales