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Éditorial

La création de la direction scientifique générale

A la suite du Conseil d’Administration du 19 mai (voir l’éditorial du BO du 11 juillet 2005), les décisions de mise en place des différents éléments du dispositif prévu sont publiées progressivement. Le directeur général a signé la décision de création de la direction scientifique générale le 30 juin 2005, après avis du Conseil Scientifique et du Comité technique paritaire.

La DSG regroupe le directeur scientifique général, les départements scientifiques et les deux instituts nationaux, la direction de l’information scientifique et des services mutualisés. Les départements scientifiques, tels que prévus par le Conseil d’Administration, seront mis en place à l’automne.

Les nouveaux services mutualisés sont sensiblement différents de ce qui existe actuellement au sein de l’actuelle direction des études et des programmes et de la direction des relations avec l’enseignement supérieur.

En premier lieu, ils sont positionnés au sein de la DSG, traduisant la volonté que leur activité soit développée plus clairement au service des directions scientifiques (et au-delà, de tous les laboratoires). Le besoin d’analyses et de partage d’information semble aujourd’hui critique pour le travail collégial que doivent élaborer les directions scientifiques.

Par ailleurs, les activités confiées à ces services sont adaptées aux nouveaux besoins et aux changements du dispositif national de recherche :

• Le service des indicateurs de la politique scientifique sera chargé d’une part, d’élaborer des indicateurs en matière de production du CNRS. Notre organisme doit en effet mieux connaître et présenter ses différentes productions scientifiques de valorisation, de formation ou de communication. D’autre part, il doit être capable de mettre cette production en perspective, dans une référence mondiale. Ce service doit aussi aider à assembler et faire partager les informations de référence nécessaires à l’analyse des priorités scientifiques et des projets, en relation avec la direction de l’information scientifique et avec l’INIST.

• Le service des très grands équipements et des infrastructures de recherche travaillera d’une part en relation avec le collectif des directions scientifiques qui suit les TGE (investissements et opération). En particulier la démarche de programmation à moyen terme de la politique des TGE sera renforcée. D’autre part, il appuiera chacune des directions concernées par le suivi d’un TGE, au sein des structures de gestion de ces derniers. On notera que le suivi des grands centres de calcul et du réseau national Renater est inclus dans ce dispositif. Il est envisagé d’étendre ultérieurement cet appui au suivi de « méso équipements ».

• Le service partenariats et actions régionales travaillera en appui de la DSG et des directions interrégionales en matière de partenariats universitaires, de partenariats d’organismes et de partenariats régionaux. Ces démarches de partenariat ne peuvent en effet plus être découplées, que ce soit au travers de laboratoires, de projets structurants, de contrats quadriennaux des établissements d’enseignement supérieur, des projets de pôles régionaux recherche-enseignement supérieur, des pôles de compétitivité, ou des contrats de plan Etat-Région. Cet appui concernera l’élaboration et le suivi des dossiers, en particulier en ce qui concerne l’élaboration des accords de partenariats, la « connaissance » des partenaires et leurs attentes, et le suivi de leurs échéances.

• Le service programmation et indicateurs de gestion est destiné d’une part à aider la DSG à analyser la programmation pluriannuelle des moyens humains et financiers dans une démarche complémentaire de celles des directions des finances et des ressources humaines. Une telle programmation est en effet nécessaire pour permettre au CNRS de s’engager solidement dans des contrats de laboratoires, ou des partenariats structurants. D’autre part, ce service assurera la production de divers indicateurs de gestion de l’organisme. Enfin, c’est lui qui travaillera en support aux programmes incitatifs du CNRS.

• La cellule support des avis et des expertises institutionnelles vise d’une part à faciliter l’engagement du CNRS dans des démarches d’expertise institutionnelle : récolte des demandes d’avis, appui à la constitution des comités d’experts, secrétariat exécutif du processus. Elle pourrait s’étoffer si cette démarche se renforce au sein du CNRS. D’autre part, cette cellule assurerait la gestion des bases d’experts nécessaires à de nombreux avis rendus par la DSG (ce qui est bien distinct de l’évaluation des chercheurs et des unités, confiée au comité national).

Jean-François MINSTER,

Directeur scientifique général du CNRS

Hervé MATHIEU,

Secrétaire général du CNRS